L’église Saint-Martin

 

Saint-Martin

 

Né en 316 à Sabaria, en Hongrie, soldat à 15 ans, catéchumène, se rendit célèbre en partageant son manteau (la chlamyde, grand manteau blanc doublé de peau de mouton) avec un mendiant à Amiens, où il était en garnison.

 

La nuit suivante le Christ lui apparut revêtu de la moitié du manteau qu'il avait donnée au mendiant. Il fut baptisé à Amiens en 339, quitta l'armée en 354, et mena une vie de pérégrinations, ponctuées de miracles. Disciple de saint Hilaire de Poitiers, moine à Gallinaria, ordonné prêtre en 360, il fonda un monastère à Ligugé, dans la Vienne, puis fut élu évêque de Tours en 371.

 

Il créa un centre monastique à Marmoutier. Mort à Candes, en Touraine, vers 397. Son tombeau, à Tours, devint un pèlerinage des plus fréquentés.

 

Patron des fantassins, des maréchaux, des meuniers, des militaires, des piétons, des soldats. Patron de la France. Nom issu du latin "martius" (guerrier). Il donna son nom à 240 communes.

Fête : le 11 novembre.

 

Dictionnaire des Saints par Jean-Claude BRENAC

 

 

L’église de Saulx :

 

Le Doyenné de Saulx est une cure de 2ème classe (décret du 30 septembre 1807).

Le patronnage de l’église appartenait au Chapitre de Calmoutier, puis à celui de Saint-Georges de Vesoul. Le curé de Saulx reconnut ce patronage en 1300 et l’église prit le titre de Saint Martin.

 

L’architecture :

 

L’ancienne église datait du commencement du 12ème siècle, pour la nef et le sanctuaire, les nefs latérales ayant été construites au 14ème siècle. On voyait sur le même portail le millésime de 1101.

 

Le clocher avait été reconstruit en 1760 à la suite d’un incendie.

 

Tout ce vénérable édifice a été sacrifié en 1850 pour reconstruire une église de style néo-gothique banal.

 

La suppression de son toit bulbeux à la Comtoise a été décidée le 19 août 1880, pour le remplacer par une terrasse pour des raisons économiques.

 

Autour de l’église se voyait encore la Litre seigneuriale* et à ses pieds on avait découvert des tombeaux de pierre de l’époque mérovingienne

 

*La litre est une bande noire que les seigneurs avaient le droit de faire peindre dans les églises, ornée de leurs armoiries en l’honneur de leurs morts.

 

3 cloches ont été installées en 1877 :

 

La plus grosse de 1 900 kilos dont la tonalité est la note do,

La moyenne de 1 320 kilos dont la tonalité est la note ré

La petite de 935 kilos dont la tonalité est la note mi.

 

 

L’église actuelle se compose de trois nefs de quatre travées, voûtées d’ogives, d’un transept et d’un sanctuaire polygonal.

 

Dans le pavé sont encastrées six pierres tumulaires dont l’une de 1573, une autre de 1698 et une troisième de 1728. L’épitaphe de celle-ci rappelle le nom d’Antoine Vuilleret, écuyer, seigneur de Gésincourt (U 1728). Aux quatre coins de la dalle sont gravées les armoiries des familles Vuilleret, Thomassin, Goux et Ramey.

 

 



Vues du clocher





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